Gwénaëlle Récamier - Tapissier en sièges

Réfection - stage - cours
Versailles - Aix les Bains

Évolution des garnitures

LA RENAISSANCE

Les sièges commencent à recevoir un carreau (genre de coussin) sur l’assise et les dossiers s’inclinent légèrement.

LOUIS XIII

Les dossiers, jusque là très haut, s’abaissent, les fond sont larges et peu profond. Les sièges sont garnis d’un peu de crin, de laines ou de bourre de soie mais encore d’herbe ou de feuilles. Dossiers et assises sont recouverts de tapisserie.

LOUIS XIV

Apparition de sièges à usage divers, le placet (tabouret le long d’un mur), le fauteuil de malade, les sièges paillés, le fauteuil en confessionnal ancêtre de la bergère. Les garniture restent les même qu’au temps de Louis XIII, les tapisseries des Gobelin et de Beauvais reste présente mais arrive aussi le damas, la brocatelle, le brocard.

LA REGENCE

La  mode débutant son œuvre, les sièges ne sont pas en reste, les consoles d’accotoir se recule pour l’aisance des dames. Les sièges prennent des formes, trapézoïdale pour l’assise, violoné pour le dossier. Les garnitures commencent à être piqué, l’épaisseur augmente. Le bois des sièges reçoit une feuillure pour devenir apparent.
Le tissu, les lampas et velours de Gènes font leur apparitions en plus des tissus déjà existant.

LOUIS XV

Au XVIIIème siècles apparaissent une multitude de sièges, les canapés, bergères, chauffeuses, marquises, mais encore voyeuses ou confidents. Les bois reçoivent des sculptures fines et abondantes, fleurettes, feuilles d’acanthes, coquilles…
Les piètements se cambrent, les dossiers se violonent et les assises s’évasent. Les sièges sont garnis avec une hauteur plus imposante, piqués d’un bourrelet épais.

LOUIS XVI

Les formes de sièges changent, les dossiers en médaillons, en carré, en anse de panier, ils deviennent en cabriolet. Les accotoirs ne sont plus en retrait, les sculptures en rays de cœurs, perles entrelacs remplacent les Louis XV. Les piètements sont droits, en fuseau, souvent à cannelure.
La garniture des sièges est élaborée, avec plusieurs points de piquages et un bourrelet fin, qui offre du confort bien que l’assise reste plutôt dure.

DIRECTOIRE

Suite de la révolution, l'art antique et notamment l’art égyptien revient à la mode : losange, hexagone mais aussi lance, bonnet phrygien œil cocarde.
Les formes des sièges sont variées, les courbes sont douce, souvent en gondole et pieds en sabre.

EMPIRE

Souvent de style retour d’Égypte, la garniture des sièges empire est à l’apogée de l’art de la tapisserie, avec un très grand nombre de point de garniture, un bourrelet très fin, souvent en lame de couteau. Le confort s’en fait ressentir puisque les assises sont durs. La finition est sophistiquée, avec un galon recouvrant le bourrelet par soucis d’esthétisme mais aussi pour ne pas que le tissu ne s’use prématurément.

LOUIS-PHILIPPE

Le style Louis-Philippe voie apparaître les sièges à bois recouvert, appelé crapaud. Mais c’est aussi l’arrivée des sièges Voltaire avec de très haut dossier et un bon maintiens du dos. Le métier voit aussi apparaître les premières fabriques de meubles « industrielle »

NAPOLÉON III

Beaucoup de sièges à bois recouvert capitonnés, crapauds, confidents, indiscrets, bornes circulaire, boudeuses.
Pour les meubles à bois apparents, sont souvent laqué de noir et peint de petites fleurettes.
Les garnitures ne sont pas très épaisses sur les sièges à bois apparents.

ART NOUVEAU

D’inspiration végétal, l’art nouveau est le prolongement de l’art impressionniste prémisse de l’art moderne. Les sièges sont peu garnis.

ART DÉCO

C’est l’époque de l’industrialisation, les meuble sont fait rapidement à moindre coût, bridges, fauteuils, les garnitures sont faites en mousse, toujours en optimisant les coûts de fabric